• - CHAPITRE 2.1 - (+18)

    -    STEPHANE - 

     

    -       Tu ne réponds pas à ton portable ? me demanda la fille en rouge.
    Je rejetais l’appel.

    -       Non, je préfère discuter avec toi répondis-je

    -       C'est peut être urgent, ta copine peut être ?

    -       Non, non, c'est juste un ami et je sais déjà ce qu'il veut... et puis qui te dis que j'ai une copine ?

    -       Ben, un gars aussi mignon que toi ne peux pas être célibataire... Je ris

    -       Et bien tu te trompes, je suis célibataire. Je sors juste d'une relation difficile et je suis à la recherche d'une fille à qui offrir mon cœur.

    -       Ah ok. Je dois partir, mes copines s'en vont.

    -       Est-ce qu'il y a possibilité de se recontacter? J'aimerais bien que l'on se revoit. Elle hésita un instant et à son regard, je sus que l'affaire était dans la poche.

    -       Euuuh, je ne sais pas trop...

    -       Je ne suis pas comme les autres, si tu me donne ton phone, je ne te harcèlerais pas. Juste un appel par jour, histoire d'avoir de tes nouvelles, dis-je en lui offrant un sourire ravageur.

    -       Bon ok, mon numéro c'est le 0696 .... et moi c'est Vanessa. J'enregistrais le numéro dans la mémoire de mon téléphone

    -       Merci, je t’appelle demain. Au fait, moi c'est Stéphane.

    -       Ok Stéphane, bon ben, à bientôt.

     

     

    - CHAPITRE 2 -

     

     

    Et elle s'en alla rejoindre ses amies qui l'attendaient devant le Mc do. Je vis qu'elles la chahutèrent un peu et je souris intérieurement. Encore un coup à venir... Décidément, je suis trop fort.

     

    -       Alors mon pote, ça roule comme tu veux ? me demanda Dan

    -       Qu’est-ce que tu crois ?  Je ne me déplace jamais pour rien !

    -       Bien joué !!!

    -       Par contre, j’ai vu que Carole m’a appelé, elle a dû me laisser un message. Je vais vérifier.

    -       Pffffff, le p’tit toutou à sa mémère !!!! Tu me déçois mon pauvre ami !!! On dirait un petit garçon !

    -       Va te faire foutre !!! Lui répondis-je agacé.

     

    Le portable vissé à l'oreille, j'écoutais le message salé que ma copine avait laissé à mon attention. Je regardais ma montre et ... Putain!!! Fallait que je rentre tout de suite, si elle ne me trouvait pas là, elle péterait un câble et je n'étais pas d'humeur à supporter une crise.

     

     

    - CHAPITRE 2 -

     

     

    -       On y va, Carole m’a dit qu’elle m’attendrait chez moi et je n’ai franchement pas envie qu’elle pète les plombs.

    -       Attends, tu plaisantes ??? Tu ne m’avais pas proposé qu’on aille se lever deux ou trois meufs ??? Tu casses les couilles !!!

    -       Pffff, j’ai la pression mon frère! On s’occupera des meufs plus tard dans la soirée.

    -       Tchiiiiiippp !!! Merde...!!! Tu casses vraiment, vraiment, mais vraiment les couilles !!!

     

    Ignorant les protestations de Dan, je me levais pour me diriger vers ma voiture. Quand une chose me revint à l'esprit. FAIS CHIER !!!!

     

    -       Et merde !! Dan on y va !!! J’ai laissé mon ordi allumé et elle a les clefs de chez moi !!!!! Si elle arrive avant moi et qu’elle fouille dedans, je suis foutu !!!!

    -       Ben pourquoi tu flippes ? Ne me dis quand même pas que tu archives TOUJOURS tes conversations ???? Je t’ai dis d’arrêter de faire ça !!!! T’es pas con à ce point quand même ???

    -       Mec, je les garde pour savoir ce que j'ai dis et à qui je l'ai dis, vu ?

    -       Ouais, super idée, et maintenant tu chies dans ton froc ! Et puis quoi ? Si elle fouille, tu n’aura qu’à lui raconter des salades…

     

    Vexé, je ne répondis pas, je fis rugir le moteur, et nous reprîmes la rocade en direction du lac. Je déposais Dan devant chez lui en un temps record et roulais à vive allure en direction de chez moi. 

     

    Arrivé devant le portail, j'eus un soupir de soulagement en constatant qu'il n'y avait aucune voiture garée. Mais mon soulagement fut de courte durée, car en descendant de voiture, j’aperçus les fenêtres de mon salon ouvertes. Il n'y avait que Carole pour rentrer chez moi sans autorisation, mes parents, ne le faisait jamais en mon absence. J'eus confirmation de sa présence en voyant un reflet bleu métallisé un peu plus loin en contrebas de l'allée.

     

    -       Putain de bordel de merde !!! marmonnais-je.

     

    J'ouvris la porte et j'entrais tranquillement. Je la vis assise à m'attendre  le visage était fermé. Tout son corps était tendu. Je déglutis. 

    - CHAPITRE 2 -

    -       Salut ma puce, ça fait longtemps que tu es là ?

    - ....

    -       Je ne savais pas que tu comptais passer, j'ai eu ton message il y a un instant et je suis rentré le plus vite que possible.

    - ...

    -       T'es fâchée?

     

    Son silence commençait à me peser. Je m'assis à ses cotés, et la pris dans mes bras pour l'embrasser, elle me laissa faire, mais ne me rendis pas mon baiser. Je la regardais, sans rien dire. Comme elle était belle. J'aimais son visage fin, et ses yeux arrondis, qui lui donnaient un air perpétuellement surpris. En ce moment son regard noisette était glacé et ses lèvres pleines, crispées. Je caressais ses cheveux courts, tout doux dans la nuque. Elle les avait longtemps portés long mais récemment elle s'était fais couper les cheveux contre mon avis, mais à ma grande surprise, j'aimais le résultat.

     

    -       Qu'est-ce qui ne va pas choupette ?

    -       Où étais tu?

     

    -       Ben… j'étais avec Dan, on a été au Mac do, il crevait la dalle. On voulait faire un tour au centre commercial, mais quand j'ai eu ton message, je suis rentré directement.

    -       Désolée d'avoir contrarié vos plans, me dit-elle d'un ton aigre.

    -       Mais non chouchou, tu sais que...

    -       Non! Je ne sais rien ! Il faut qu'on parle Stéphane !

     

    Han! Les choses s'annonçaient mal, est-ce qu'elle avait découvert quelque chose? Il fallait que je renverse la vapeur. Je me fis tout sucre tout miel.

     

    -       Trésor, j'ai pas tellement envie de parler maintenant que t'es là... Je l'embrassais dans le cou, descendant vers ses lèvres. Elle s'écarta.

    -       Arrête ! Je te dis qu'il faut qu'on parle, et toi tu ne penses qu’au sexe!

    -       Mais mon amour, tu es tellement belle, j'ai envie de te faire plaisir, de nous faire plaisir. Et tu as l'air vraiment tendue. Laisse-toi aller. Ce que tu as à me dire peut bien attendre une heure ou deux ?

    -       Non ça ne peut pas !!!! Stéphane, est ce que tu me trompes ??? 

     

    Je sentais la situation m'échapper et déraper dangereusement vers un sujet que je n’avais pas envie d'aborder. Je compris subitement en apercevant la porte ouverte de ma chambre, elle savait tout ! Il me fallait absolument trouver une échappatoire!

     

    -       Non doudou, en tout cas pas dans la vraie vie !

    -       Tu te fous de moi ?

    -       Pas du tout, je vais être franc avec toi. J'ai une relation virtuelle avec une nana que j'ai rencontré sur un site.

    -       QUOI ???? Attends, tu me prends réellement pour une conne ?????

     

     

    - CHAPITRE 2 -

     

     

     

     

     

    Elle se mit à pleurer. Je me sentais désarmé, j'ai horreur de voir Carole pleurer surtout quand c'est de ma faute, je ne savais plus quoi faire.

     

    -       Mon cœur, je te jure que c'est la vérité ! Ne pleure pas s'il te plait. Tout ce que j'ai fais, je ne l'ai fais que virtuellement, je n'ai jamais rencontré cette fille !

    -       Pourquoi tu me mens Stéphane ? Pourquoi tu me fais ça ???

    -       Ecoute Carole, calme toi. Je vais tout t'expliquer.

     

    Ses larmes se tarirent et son regard triste reprit son éclat glacé. Je me mis à lui raconter que j'avais eu une relation virtuelle, mais que je n'avais jamais été plus loin et que je ne comptais pas franchir le pas, et avec tout le baratin qui me venait à l'esprit, je me dis qu'il valait mieux que je ne m'emmêle pas les pinceaux. Je mis toute la conviction que je pus dans mes paroles et près d'une heure de discussion plus tard, je vis qu'elle avait tout gobé. Mon père n'est pas magistrat pour rien! Ah ! Ah !

     

    -       Bébé, je suis vraiment désolé, je vais arrêter, je te le promets. Je vais cesser de parler à cette fille. Mais je te jure, tout cela n'était qu'un jeu pour moi. Je voulais juste savoir si je plaisais encore.

    -       Tu sais que tu plais, alors arrête !

    -       Carole, ça fais plus de 5 ans que nous sommes ensemble, parfois tu ne veux pas que je te touche, et j'ai l'impression de te forcer la main quand tu veux bien me laisser te faire l'amour. Je doute de moi et j'ai l'impression que je ne te plais plus.

    -       Et maintenant tu veux me faire croire que c'est de ma faute ? Je ne sais plus ce que je dois faire. Je me rends compte que je ne te connais pas, il vaudrait peut être mieux que nous nous séparions, afin que tu puisses juger de ton pouvoir de séduction sur les autres nanas !

    -       Arrête ça bébé, je ne veux que toi. Je sais que j'ai déconné, mais je te jure je n'aime que toi, il n'y a que toi dont j'ai envie à mes côtés.

    -       C'est exactement ce que tu as dis à l'autre pétasse !!!!!

    -       Bébé, ce n'était qu'un jeu !!! Je n'aime pas cette fille !!!

     

    Putain !!! J'étais bien avancé là !!! A nouveau, je me rapprochais de Carole, et je lui pris le visage entre mes mains. Je plongeais mon regard brun-vert dans le sien et j'espérais qu'elle verrait à quel point j'étais sincère. A force de dire des mensonges, je commençais à y croire moi même. Son regard s'adoucit et je vis qu'elle rendait les armes. J'en profitais alors. J'embrassais chaque centimètre de son visage et je bus ses larmes, posant mes lèvres sur les siennes. Je lui offris toute la douceur dont j'étais capable, cette fois elle me rendit mon baiser. Triomphant intérieurement, j'approfondis mon baiser, et je la sentis s'abandonner à moi. Il fallait maintenant passer aux choses sérieuses, pour l'avoir dans ma poche. 

     

    - CHAPITRE 2 -

     

     

    Tout en l'embrassant, je parcourais son corps de façon très méthodique, je la connaissais par cœur et je ne fus pas surpris de l'entendre se mettre à ronronner. Même si elle était encore tendue, je savais comment m'y prendre pour qu'elle lâche prise complètement. Je la soulevais tout en l'embrassant encore, elle enroula ses jambes autour de ma taille et je l'emportais dans ma chambre, pour une réconciliation en bonne et due forme. Une fois dans la pièce, je la déposais délicatement sur le lit et tout en la caressant, j'entrepris d'ôter ses vêtements. Mon cerveau fonctionnait à une vitesse folle, chaque minute était calculée avec précision.

     

     

    - CHAPITRE 2 -

     

     

     

     

    J'embrassais son ventre en soulevant son t-shirt, déboutonnais son jean, et descendais avec mes lèvres de plus en plus bas. Nos vêtements atterrirent sur le sol. Ses doigts se crispèrent dans mes cheveux et ses cuisses s'ouvrirent comme une fleur dans un matin ensoleillé. Je ris doucement en l'entendant soupirer quand ma langue atteignit son but. Prolongeant l'attente, je revins vers ses lèvres pour lui faire goûter son nectar. Butinant ses seins, son cou encore et ses lèvres, mes doigts jouant sa musique, je sentis qu'elle était plus que prête à m'accueillir, mais j'attendis encore. Finalement elle me supplia d'une voix rauque de ne pas la faire attendre... Et je plongeais profondément en elle, comme elle l'aimait, ses jambes se refermèrent autour de moi. Je m'arrêtais à cet instant.

     

    -       Bébé, tu sais que je t'aime, tu le sais n'est ce pas ?

    -       Oui, je le sais mais...

    -       Ne dis rien de plus s'il te plaît... Est-ce tu m'aimes encore?

    -       Je t'aime Steph, plus que tout...

     

    - CHAPITRE 2 -

     

     

    Je me remis à bouger doucement, et puis de plus en plus fort, pour revenir de temps en temps à un rythme plus tranquille. J'aimais faire l'amour à ma chérie, elle était douce. Mais quelque chose me manquait, un peu de fantaisie, de surprise, un je-ne-sais quoi que je n'arrivais pas à trouver, même chez les autres. Je sentais qu'elle se crispait et je ralentis l'allure pour faire durer le plaisir. 

    -       T'arrêtes pas bébé !!!

    -       Je suis là, ne t'inquiète pas...

    -       J'en peux plus...

     

    - CHAPITRE 2 -

     

     

    Je n'avais plus le choix, ses gémissement m'excitaient trop, j'accélérais le mouvement. Et c'est ensemble que nous connûmes la jouissance. Elle était repue, mais moi je restais sur ma faim. J'avais envie de remettre ça, mais la connaissant, elle ne tarderait pas à s'endormir. Je la pris dans mes bras et lui caressais les cheveux.

     

    -       Je t'aime Steph chuchota t-elle, ne me refais plus jamais une chose pareille.

    -       Je te le promets mon cœur. Je suis désolé.

     

    Elle s'endormit au creux de mes bras, en à peine 10 minutes.

     

     

    - CHAPITRE 2 -

     

     

     

     

     

    Je me dégageais doucement pour ne pas la réveiller. Il était déjà 18h. La soirée risquait d'être fichue si je ne trouvais pas un moyen de me débarrasser de Carole. Si elle décidait de rester dormir là, j'en serais pour mes frais. En caleçon, je sortis récupérer mon portable resté dans la voiture. 

    -       Yo mec !

    -       Alors, il s’est passé quoi?

    -       Je te dirais ça plus tard, j'ai un souci, c'est pas sûr que j'arrive à me libérer pour ce soir, Carole vient de s'endormir là, et si jamais elle décide de rester, c’est mort !

    -       Tchippp, c’est clair, c’est pas un bon plan ça! Elle casse les couilles celle-là !

    -       T’inquiète, j’essaie de gérer la situation et je te rappelle plus tard pour te dire ce qu’on fait !

    -       Ok !!! A plus !!! (clic)

     

    Je retournais dans la chambre, et entrepris de mettre un peu d'ordre dans la pièce. Carole dormait toujours... Je m'allongeais à ses côtés, doucement pour ne pas la réveiller et je restais là un long moment à la regarder dormir. Pourquoi agissais-je ainsi avec elle ? Je l'aimais pourtant… Plus autant qu'avant, mais je l'aimais quand même assez pour regretter ce que je lui faisais. C'était une fille formidable et elle ne méritait pas que je la trompe, que je lui fasse du mal. Mais c'était ainsi, j'aimais mettre du piment dans ma vie, j'aimais l'excitation que me procurait une nouvelle conquête, c'était comme une drogue. Cette fois j'ai frôlé la catastrophe, mais j'ai pu m'en sortir. Combien de temps encore allais-je encore jouer à ce petit jeu ? Pensif, je m’apprêtais à me lever.

     

    -       Steph ?

     

    (Ah... elle s'est réveillée... Il va falloir la jouer finement.)

     

    - CHAPITRE 2 -

     

     

    -       Oui mon cœur ? ça va ?

    -       Moui ... Quelle heure est-il ?

    -       Presque 19h.

    -       Wow !!! Si tard ??? Il va falloir que je file, j'ai un repas de famille ce soir. Elle sauta hors du lit et se mit à s'habiller prestement.

    Euuuh, tu as envie de venir ?

    -       Sincèrement, non, je n'aime pas trop ce genre de réunion, tu sais.

    -       Ok, bébé. J'y vais alors.

    Elle m'embrassa rapidement, avant de sortir de la pièce.

     

     YES !!!! J'avais toute la soirée devant moi. J'attendis de voir sa voiture sortir de la propriété pour rappeler Dan.

     

    -       C’est réglé !!!

    -       Tu as pu te débarrasser de « la douane » ?

    -       Mon gars, je n’ai même pas eu besoin d’inventer une histoire. Comme par hasard elle avait un repas de famille.

    -       Très bien. Et à quelle heure tu me récupères p'tit con ?

    -       10 heures ? Ça te va?

    -       Parfait, j’ai un truc à faire avant de commencer à me préparer. Ce soir, je me fait beau gosse pour chopper toutes les p'tites minettes!!!

    -       T’es vraiment trop con ! Allez à plus !

     

    Je fis un crochet par la cuisine parentale, car avec toute cette histoire, j’avais une faim qui me tenaillait l’estomac. Mes parents venaient tout juste de rentrer d’une virée en bateau. J’engloutis en quelques bouchées un reste de la veille que ma mère avait réchauffé, tout en discutant avec mon père. J’allais vivement me préparer, je choisis une tenue décontractée qui me mettait en valeur, et mis un peu de mon parfum fétiche le «Armani Code Profumo». Mes boucles d’oreilles scintillaient dans la lumière tamisée de ma chambre. J’étais fin prêt. Je m’assis au volant de ma voiture et démarrais dans la nuit... 

     

     

     

    - CHAPITRE 2 -

     

     

     

                                                                     ***************

     

     

     

     

     

     

     

    <  Chapitre 1.2                                                                                                                                                                                                           Chapitre 2.2 >

     

     


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